"Lesbian Vampire Killers" ou le film de mec pour les mecs. J'imagine des amis anglais réunis un soir de pint, se demandant se qui pourrait réunir l'unanimité des avis positifs des hommes hétéros pour un film de genre. La bière, bien évidement, typiquement anglais et indéniablement obligatoire, du sang, une histoire d'amour, du sexe, du fantasme, de l'humour, des personnages attachants, une certaines ambiance, un décor, une histoire qui tient la route, et ... une fin.

"Lesbian Vampire Killers" a du certainement naitre de cette idée de recherche. Un soir de mélange entre "Think Tank" ou apéro prolongé, de se genre de soir on l'on mange liquide jusqu'à plus faim ou plus d'idée. Je sais pas si cela à commencé par le "Think Tank" ou l'apéro mais bref, réunir de belles créatures vampires et lesbiennes, une légende, un héro inconscient de son rôle,  un anti-héro héro malgré tout ou malgré lui, un prêtre luttant contre la sexualité ou la soif de sang de sa fille, sous des airs modernes, et le style de comédie anglaise, de l'humour anglais qui nous semble parfois moue, inefficace, petit, un certains effets et scène passent trés bien et sur la durée du film ... d'autres moins bien.

Filmer le dynamisme d'une action par exemple est ici très mal fait, très mal ressentit, c'est bien dommage car un peu plus d'action, enfin de ressenti d'action dans certaines scènes aurait été bienvenue. C'est un peu se qu'il manquait aussi à certains passage de "Hot Fuzz" ou de "Shaun of the dead" et qu'il y avait dans "Zombieland" à se demander si ce manque d'action n'est pas typiquement anglais? (je vais en facher plus d'un en disant cela!)

Pour résumer court et efficace : Jimmy multiple fois cocufié par sa femme qui jongle avec son amour et ses amants déprime et cherche un moyen de se changer les idées. Fletch, son meilleur pote venant de se faire virer, essaye de le motiver pour aller à Ibiza pour faire la fête, boire et voir et toucher des jolies filles. Sans un rond ils décident d'aller randonner dans un coin perdu d'Angleterre choisi au hasard sur un carte du pays. Tout ça est après une intro mystique de légende moyenâgeuse sur les vampires lesbiennes, leur prêtresse vaincu par un valeureux croisé mais qui avant de disparaitre à jeter un sort sur la famille du guerrier et jure de revenir. 

Fletch, les poches pleines de capotes (au cas ou!!?) et Jimmy sont alors à la recherche d'un bar pour faire une pause dans leur randonnée quand le fantasme de tous les hommes débarques sur leur chemin.
6 magnifiques jeunes, jolies et libérées femmes, fumant drogue et buvant alcool, dans un van, sont à la recherche d'un logement pour la nuit dans cette campagne isolé d'Angleterre. 

Dans ce village une terrible légende dit qu'une malédiction transforme, l'année de leur 18 ans,  les jeunes filles en lesbiennes et en vampires. C'est alors que rentre en jeu le titre du film "Tueurs de Vampire lesbienne".

Malgrè le bon sujet, qui devrait faire saliver tout bon hétéro alcoolique (british) le film, leur réalisateur, ne maitrisent malheureusement pas le sujet aussi bien que se que l'on pourrai l'imaginer.

Au vue de la com trouvé, de la bande annonce accrocheuse, de l'affiche sympa, du générique de début excellent, dynamique et prometteuse,  on se laisse avoir (encore une fois) par la magie du marketing mais tout produit qu'il soit, autant beau puisse être l'emballage, si le contenu est vide, l'ensemble devient sans intérêt, éphémère, creux, et la déception grignote se que l'on aurai pu retenir de bon si notre esprit ne comprenait pas que la com à trop bien joué son rôle, et à été ici l'effet coup d'annonce, et spectaculaire de se qu'il manque dans le fond au film.

Pourtant tout commençait bien, générique de début, rythme, couleur, personnage, effet de style, bon mélange d'ambiance ''grindhouse'' et multiples clins d'oeils de la réalisation aux années Hammer, personnages atypiques, caricaturales ou originales, la présentation clipé des atouts corporelles des personnages féminins, la débrouille lié au manque de moyen se sent, oui, ça sent bon le cinemé fun, fauché et jouissif, facile mais agréable, à trop jouer les hommages nanard grinhouse stéréotypé, les scènes sans sens de la dérision, les scènes sans humour ou sans recherche de style sont pauvre et sentent vraiment le manque de vibration, le manque de dynamisme, de cœur, d'effets, d'efficacité.  L'ambiance si torride et gore ne fait que de minuscules effets et mon émotivité spontanée d'hétéro sensible à un décolleté ou une cuisse charnue  n'a que très peu été émulé malgré le bon début prométteur du film. Je crie dommage, j'ai envie de dire "lâchez vous", allez y à fond dans le délire gore, allez à fond dans cette sensualité et vos fantasmes d'adolescent, mettez y du coquins, montrez nous plus que se que vous pouvez compiler dans la bonde annonce.

Bon article sur le sujet ici => http://www.excessif.com/cinema/critique-lesbian-vampire-killers-4708843-760.html

Et ici => http://cinema.fluctuat.net/blog/38255-lesbian-vampire-killers-le-film-qui-a-tout-compris.html